Groupes de cosmétiques : rachats, mouvements
La course à la taille critique, tout comme l'explosion des marques de niche, continuent de soutenir les politiques de rachat dans l'univers cosmétique. Evidemment, difficile d'imaginer dans l'immédiat de nouvelles acquisitions de l'ampleur du rachat des marques de parfums d'Unilever par Coty, un magnifique portefeuille de marque (Calvin Klein, Cerruti...) que Coty a déjà fait fructifier depuis le rachat, ou les marques de Wella par Procter & Gamble (Escada, Rochas...). D'autres mouvements se profilent : Clarins et L'Occitane ont ainsi annoncé leur intention de monter une joint-venture pour de futures acquisitions, grâce à un "trésor de guerre" de 500 millions d'euros, tout comme L'Oréal, engagé dans une stratégie de rachat de marques qui complètent et diversifient son portefeuille (Body Shop et Sanoflore sur le volet naturel, par exemple).
Cette évolution préfigure à quel point le marché cosmétique à l'avenir devrait être le reflet accentué de ce qu'il est aujourd'hui : un marché partagé entre de très grands groupes, avec de très vastes portefeuilles de marques très diverses (par leur positionnement luxe ou grande diffusion, de grande ou de petite taille, locales, régionales ou mondiales, traditionnelles ou naturelles...).
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