23 juil. 2009

Le marketing peut-il changer le monde...

Les marques peuvent-elles changer le monde ? Peut-être n'ont-elles plus le choix : le consommateur moderne exigerait en effet de leur part une plus grande contribution sociale, pour que l'acte de consommer ait un sens plus large. C'est le pari d'Ogilvy, qui présentait en juin Big IdeaLs, sa nouvelle grille de lecture de la communication de marque.


Pour Ogilvy, 'A big idea for a brand is a big ideaL'. Le principe est (apparemment) simple. Il s'agit de définir une sorte de mission qui représente le coeur de la marque, sous la forme suivante : "le monde serait meilleur si...". L'exemple de Dove est ainsi exprimé : 'Le monde serait meilleur si, chaque jour, davantage de femmes se trouvaient plus belles'.

Sans faire preuve de naïveté sur l'apport réel d'une marque à créer un monde meilleur, il est évident que pour tout marketeur, cela vaut le coup de se poser la question. Et dès lors que cet axe central est défini, de le décliner en toute logique dans l'ensemble des projets. Cela permettra au moins d'éviter les incohérences de stratégie et de discours qui affaiblissent le coeur de marque.

Vous pouvez lire l'intégralité de la présentation d'Ogilvy ci-dessous :


Source : slideshow de Max Borge, crédit photos ici et Dove

3 commentaires:

kuroikinokari a dit…

Cette article et la présentation d'Ogilvy sont excellents , faites également un tour sur http://www.ogilvy.co.uk/index.php/the-big-ideal/

Mais sachant que le marketing a déjà fortement contribuer a faconné le monde et le consommateur d'aujourd'hui, la bonne question ne serait-elle pas plutot:
le marketing doit-il changer pour changer le monde ?

Vanessa a dit…

Oui certainement. En soutenant davantage des 'causes' au-delà des produits, le marketing peut et doit changer. Sans cela, sa capacité à comprendre (voire influencer) les consommateurs sera progressivement limitée.

Anonyme a dit…

Barbie le prouve. Le marketing est un mythe

http://ysengrimus.wordpress.com/2008/05/01/les-poupees-mannequins-ce-nest-pas-du-marketing/

un mythe surévalué
Paul Laurendeau