27 juin 2008

Givenchy met son i-Pod

Dans une ancienne note datant novembre 2006, j'avais mentionné comment la distribution réclamait aux marques "Inventez-nous l'i-POD de la parfumerie", comme symbole d'un vrai grand succès commercial ! L'idée était d'ailleurs reprise dans le dernier CosmétiqueMag.

Et il est vrai que la parfumerie attend depuis maintenant quelques années une nouveauté qui transformerait profondément les habitudes de chacun, attirerait des personnes habituellement très éloignées de l'univers de la parfumerie, bref, créerait un raz-de-marée sur le marché, l'i-Pod représentant l'équivalent dans l'univers des hautes technologies.

Reprenant l'idée d'une manière beaucoup plus littérale, Givenchy lance Play en septembre 2008 avec pour égérie Justin Timberlake. Le flacon rappelle l'i-Pod et la pub met en scène le parfum comme accessoire d'un univers musical.

Pour la petite histoire, Play n'est pas un nouveau nom pour Givenchy : la marque avait lancé au début des années 2000 un trio de parfum sous le nom d'Oblique, chaque parfum s'appelant Play, Rewind et Fast-Forward. Un échec monumental. Le mix parait (un peu) plus solide cette fois-ci, du moins plus classique, même si seul l'avenir nous dira si le succès de parfum suit celui de l'i-Pod...



Crédit photo : ici et ici

20 juin 2008

Emma Watson, égérie de Chanel ?

La rumeur enfle, reprise par les tabloïds anglais, en attendant une confirmation ou un démenti officielle de la rue Cambon : Chanel aurait choisi Emma Watson, alias Hermione dans la série des Harry Potter, pour succéder à Keira Keightley comme égérie de Coco Mademoiselle. Je lis sur son blog que Johanna n'est pas très enthousiaste sur ce choix :"Je la trouve vraiment sans saveur... Chacun y trouve son compte : la marque touche un public plus jeune (mais va peut-être perdre le reste), et la jolie se prend pour une princesse". Le blog Tendances de mode n'est pas plus positif sur ce choix, "Chanel deviendrait-il ouvertement commercial ? Car si la marque choisit Mlle Watson, elle aura sûrement du mal à justifier son choix… [...] On a du mal à être convaincue… peut-être dans 3-4 ans, lorsqu’elle aura défrayé la chronique, joué des héroïnes diverses et variés et réussi à nous faire oublier Harry Potter, oui peut-être… mais pas tout de suite ! Qu’on lui laisse le temps de prendre du relief et de nous inspirer autre chose que de l’agacement...".

Ce choix appellerait effectivement deux questions : pourquoi une maison habituée à inscrire ses initiatives dans la durée change si rapidement d'égérie ? Et pourquoi une comédienne si jeune, alors que Coco Mademoiselle est son parfum 'jeune femme' situé entre le très girly Chance et le plus mature Chanel n°5 ? Enfin, pourquoi une comédienne en devenir, qui n'a pas encore mérité ses galons de star ?

Si ce choix se confirme, il me parait répondre à la fois à une tradition Chanel et à une actualité Chanel.
La tradition d'abord : si Chanel a pris avec Nicole Kidman le parti d'une méga-star mondiale, dans le passé la maison n'a pas hésité à varier les plaisirs, choisissant tour à tour des femmes certes talentueuses mais pas nécessairement incroyablement célèbres internationalement, et l'un de ses castings les plus contestés à l'époque reste Vanessa Paradis, tout jeune oiseau de paradis dans la pub Coco. Un véritable pari alors qu'elle était surtout une ado star encore décriée.
On sait aussi qu'Audrey Tautou va prochainement prendre la suite de Nicole Kidman pour incarner Chanel N°5. Comment justifier que deux parfums aux cibles d'âge distinctes comme N°5 et Coco Mademoiselle puisse avoir deux égéries d'âge similaire ? Keira et Audrey apparaissent sensiblement du même âge. Le rajeunissement de Coco Mademoiselle apparait utile pour expliciter cette différence.

Attendons maintenant confirmation de ce casting finalement pas si étonnant... sans oublier qu'il y a encore quelques semaines, la même rumeur mettait en lumière la jeune chanteuse Lily Allen. A qui le tour ?

Source photo : ici

16 juin 2008

Mercatique : au boulot !

J'ai le plaisir de voir deux petites notes du blog sur le thème de la segmentation (gracieusement) reprises dans Mercatique, manuel scolaire des terminales STG qui parait aux éditions Foucher. L'occasion pour moi de découvrir la teneur du programme de marketing en terminale STG : je ne le savais ni si riche, ni si complexe, ni si approfondi. Je vais le lire en entier, ça me fera des révisions !

Et pour les pauvres élèves qui plancheraient un jour sur mes textes : je ne l'ai pas fait exprès, c'est juré !

Crédit photo : éditions Foucher