11 sept. 2006

Pyramide Olfactive : la fin ?

On peut s'étonner de voir encore autant de marques de parfum se casser la tête à communiquer une 'pyramide olfactive' pour chaque parfum, composé d'une "note de tête" (souvent plusieurs fleurs ou autres composants cités), une "note de coeur" (idem) et une "note de fond".
- Premier constat : cela n'évoque souvent rien au consommateur, qui ne peut absolument pas se représenter ce que va sentir le parfum
- Second constat : personne, pas même les conseillères beauté, ne retient cette pyramide, surtout avec le nombre de lancements concommittants.
Malgré cela, on retrouve cette façon de raconter les parfums dans la plupart des supports de communication. Que de budget dépensé pour rien !

Les marques gagnantes sont celles qui savent parler autrement des parfums :
> Un ingrédient star qui est l'essence même de ce parfum, et autour duquel se construisent les différents accords, suffit amplement pour évoquer le jus (L'Iris pour Dior Homme...)
> Une belle histoire, une inspiration, par exemple l'envie de recréer tel ou tel souvenir olfactive (Angel de Thierry Mugler inspiré par l'odeur des fêtes foraines de son enfance, la collection des Jardin chez Hermès à chaque fois inspirée d'un lieu différent...)

Le monde de la cosmétique et des parfums évolue considérablement. On croise encore des vestiges de cette époque où les fabricants pouvaient se permettre d'avoir un discours de fabricant, et non un discours consommateur. La pyramide olfactive en est un exemple typique.

Crédit photo : Lancôme

Aucun commentaire: