La vie de dingue d'une journaliste beauté...
Dur, le journalisme beauté. Terrible. Quasiment du reportage de guerre. Toute la vérité est ici, exposée, toute crue : baignade, bronzage, fête jusqu'au bout de la nuit... Pas de répit.
Un récit qui fait frémir.
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Mise à jour début septembre
C'est bien involontairement que cette note, qui était un simple clin d'oeil avant l'été, a suscité le débat que vous pouvez lire dans les commentaires ci-dessous ! Ce n'était pas intentionnel de ma part, et j'espère que lajournaliste ne le prendra pas personnellement, et ce n'est pas sa note ou son approche qui sont directement mis en cause dans la discussion, je pense, mais certains aspects du travail journalistique en général. J'avais d'ailleurs abordé le sujet de l'impartialité et de la partialité des blogs et des magazines féminins dans d'anciennes notes.
De mon point de vue, il est normal que les marques entretiennent de bonnes relations avec les journalistes, leur offrent leurs nouveautés afin qu'elles (ce sont souvent des femmes) les essaient et en parlent en connaissance de cause, et éventuellement théâtralisent la manière dont elles présentent ces nouveautés (soirées, voyages...) si cela peut enrichir la manière dont elles vont faire partager l'info à leurs lecteurs. Il est plus délicat de justifier la corrélation, évidente, entre la publicité achetée dans un magazine par une marque et la pression exercée sur les journalistes pour qu'ils citent davantage les produits de la marque. En même temps, on parle d'un sujet relativement frivole, dans des magazines de divertissement : est-ce si grave ? Il s'agit ensuite pour le journaliste de savoir placer la limite entre les contingences du métier et sa propre éthique.
8 commentaires:
Ouais...... Ca me gêne un peu, moi ces voyages de presse. Je croyais que c'était +/- interdit maintenant, d'ailleurs... Comment les journalistes peuvent-ils rester impartiaux après ça ???
Vous me direz que de toutes façons, ils doivent aussi placer les principaux annonceurs de leur magazine dans chacun de leurs articles et que rien n'est gratuit - ou presque......
ce qui est interdit ce serait de les payer!!! Les cadeaux, voyages et autres mondanités sont des avantages comme beaucoup en ont dans leurs métiers...Et je trouve que sur ce point lajournaliste s'est bien deféndue! Soyons honnètes: nous aurions ces avantages, nous ne cracherions pas dessus!
et en effet, ce qui devrait être interdit c'est l'odieux chantage des annoneurs qui font pession sur les rédactions pour voir leurs produits présentés par les journalistes dans leurs articles, sous peine de ne plus prendre de page de pub!!! CA c'est parfaitement scandaleux...Et le pire c'est que les journalistes n'y peuvent rien!
Sauf que 95% des magazines concernés ont été et sont encore conçus, pensés, réalisés, animés POUR capter les investissements pub des annonceurs. Le lecteur y est une donnée secondaire. Ce sont des catalogues de pub plus ou moins assumés. Dans ces conditions, difficiles pour les journalistes qui y travaillent de faire la fine bouche.
Et là on parle de Nivea... je me demande ce que doivent être les "avantages" des journalistes de mode, haute couture...les dépenses des marques en promo officieuse semblent énormes !
On avait vu un reportage, il y a au moins un an (il me semble) qui montrait les bureaux des rédactrices beauté envahis par les cadeaux chaque matin et combien les invitations aux lancements de tel ou tel produit étaient alléchantes au vu des sacs soigneusement garnis qui étaient distribués à la sortie.
Il faut bien tester la marchandise avant d'écrire ses critiques, mais est-ce bien objectif ?
Je rajouterai que cela donne encore plus envie de se tourner vers les blogueurs / blogueuses !
Je suis journaliste beauté depuis 20 ans, je suis parfois partie en voyage de presse au début de ma carrière (un peu éblouie il est vrai par les invitations très très glamour) mais cela fait longtemps que je n'y vais plus. Ma liberté vaut plus cher que cela ! Il faut savoir que quand on part en voyage de presse, si on n'a pas l'occasion de citer le produit dans une page, l'attaché(e) de presse peut nous harceler. C'est pénible et on a la désagréable sensation de s'être fait avoir... La pression publicitaire est déjà bien suffisante, inutile d'en rajouter, il faut savoir résister !
Je confirme, je ne suis pas journaliste, mais j'évolue dans la cosméto (et écris des articles sur les cosméto), dont le bouche à oreille, va très très vite,ainsi les marques me disent, si on ne prend pas de pub chez eux, on n'a pas d'article..(à moi aussi on me la dit..) et puis, si on ne me connait pas, c'est pareil, ainsi, moi qui est fait un projet innovant, pas un seul article, ceux qui copient, hop, beaucoup de marque veulent acheter des espaces publicitaires.
Récemment, j'ai étais choquée par une attachée de presse, qui ma dit, '"mais je ne vous connais pas,",c'était juste pour avoir le kit press et écrire un article sur des cosméto, qui avait attiré ma curiosité, et que je trouvais sympa..vu au salon de paris.. (donc de la pub gratuite) enfin de compte, certains s'entendent bien ainsi.( si des journalistes veulent échanger avec moi, bienvenu!)
concernant les bloggeurs, je dirais, nous sommes dans le même constat, entre celles qui demandent pas, celles qui demandent trop, les marques qui plébiscitent tjr les mêmes, parce qu'il connaissent la personne (hé oui, le réseau va partout, et un article en amenant un autre).
enfin de compte, tout le monde s'entend très bien, il suffit juste de faire le tri pour ne garder que les bons éléments, c'est a dire peu ;o)
que ce soit les journalistes ou les bloggeurs, tous ont des cadeaux, ce qui est normal et légitime, une conseillère de parfumerie a des avantages en nature et elle est rémunérée (et la c'est la pression du chiffre...) les journalistes, la pression de la vente publicitaire et la bloggeuses, la pression d'être détrônée ^^et sans rémunération. Alors tester les cosméto, en avoir en cadeau, tous l'ont bien mérité, et profitez en sans remord!!
Prenons le de façon ironique, nous sommes tous (veuillez excuser par avance ma familiarité) couilloné(ça vient du sud). C'est le business qui passe avant la relation humaine, et peu importe qui vous avez en face de vous, ce sera toujours comme ça.Ainsi, que ce soit le journaliste, la bloggeuse, ou encore la conseillère, nous sommes tous tellement briffés et sous pressions, alors un peu rêverie, ça ne fais pas de mal ;o)
ps: les stars, malgré leur gros salaires, ça ne les gênes pas trop d'accepter des cadeaux gratuits, ou les marques, de faire des cachets énormes, alors qu'ils offrent bien peu à leur consommatrices (heu pourtant c'est eux qui apportent le pain sur la table non?), donc beaucoup de chose pourrait faire débat dans ce secteur.
Il manqué un bon nombre de journalistes beauté car les femmes et les hommes sont en déficit d'articles Et de revues.
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